Les métiers de jardinage et de pépiniériste à Niamey.
Une activité en pleine essor :
La reproduction des plants de fleurs, des arbustes décoratifs et l’entretien des jardins où pépiniériste est une activité qui prend de l’ampleur dans la ville de Niamey. Ce métier qui consiste à aménager des espaces verts joue un rôle thérapeutique pour les clients. Un peu partout à Niamey, l’on trouve des sites de production et de vente des différentes plants. Lors de notre sortie nous nous sommes intéressés à un site de production situé dans le quartier de recasement.
Ce site de production et de vente, dispose plusieurs plantes exotiques notamment des sapins, des épines de christ, des filaos, des rosiers et des asters les dattiers, des cocotiers, des arbres fruitiers etc. En dehors de la vente ces variétés de plantes, Djibrilla Adamou pratique aussi le jardinage, « Je fais ce métier depuis plusieurs années. A mes débuts, je tâtonnais, je ne connaissais rien de ce métier, mais au fil des années et avec l’aide de mes amis, j’apprends à bien connaitre les plantes, et à fidéliser mes clients. J’exerce le jardinage aussi comme la salade, la tomate, la carotte, le choux etc. » affirme t’il.
« Une grande réserve des plantes de toute variété est destinée pour la fête de l’arbre qui se fait chaque annéé. Nous les vendons aux differentes structures intéressées » dit-il
Le métier de fleuriste nourrit désormais son homme car cette activité a connu une forte expansion grâce aux constructions de nombreuses villas à Niamey ces dernières années. Ils sont actifs malgré certaines contraintes. C’est ainsi que depuis le lancement de l’opération « Niamey la ville fruitier » les vendeurs des plants d’arbres et de fleurs ne chôment plus. Leurs plants se vendent comme des petits pains à leur grand bonheur. Des particuliers en achètent également pour planter dans les cours, les devantures de leurs maisons ; les services pour rendre leur environnement accueillant . Les forestiers utilisent également ces plantes pour reboiser les grandes villes et contribuer ainsi à la lutte contre la désertification qui constitue une véritable menace pour l’environnement.
Mais « Ces dernières années, notre problème majeur ce sont les inondations qui nous créent beaucoup de dommages. Nos jardins, nos puits ont été inondés et on espère avoir plus d’appuis » dit-il.
Selon Djibrilla Adamou les prix varient en fonction de la taille, de la catégorie et du pot. Ainsi, les fleurs peuvent coûter de 1000 francs CFA à plus et les arbres fruitiers de 2. 000 à 5000 francs CFA.
Pour faire de cette activité un véritable secteur de lutte contre le chômage, Mahamadou appelle le gouvernement à œuvrer dans le bon sens, c’est-à-dire à appuyer directement les producteurs par des formations et avec des semences.
Mounkaïla Boubacar RENJED
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