Activités Artisanales à Niamey : La Poterie en terre cuite

 Activités Artisanales à Niamey : La Poterie en terre cuite

Les activités génératrices de revenus représentent un pilier fondamental pour le développement socioéconomique d’un pays. Elles sont nombreuses les vieilles femmes à Niamey au Niger qui s’adonnent aux activités économiques grâce auxquelles elles participent au développement local. C’est le cas des femmes de Wadata, un quartier populaire de Niamey, qui vendent les objets d’arts traditionnel en l’occurrence la poterie en terre cuite que vous pouvez découvrir dans cet article.

De petites et grandes tailles, multicolores avec des décorations artistiques, la poterie est une activité artisanale pratiquée par les femmes et parfois par les hommes au Niger. A Niamey, elles sont très visibles au rondpoint police secours les femmes qui vendent ces objets d’arts pour divers usages. Ces poteries sont transformées en plusieurs types d’ustensiles comme les marmites, les jarres, les vases, les calebasses, et bien d’autres ustensiles selon la grandeur, la qualité et les types de clients (enfants, adultes). Ces produits sont commercialisés, transportés et vendus dans les différents marchés de Niamey. Selon les femmes trouvées sur place, ces poteries sont transportées depuis Boubon, un village situé dans la région de Tillabéri à une vingtaine de kilomètre à l’Ouest de Niamey. Les prix varient de 300 FCFA à 2 500 FCFA. Mariama Seyni, vendeuse de la poterie au rondpoint police secours de Niamey témoigne : « Je viens de Boubon, non loin de Tondibiya. Dieu merci on gagne un peu ici malgré que les clients viennent en compte goute. Nos produits sont accessibles à n’importe quel client. De 300 à 2 500 il ya pour toute les bourses. Nous sollicitons les clients de venir acheter ces articles qui sont très pratiques et utiles pour les ménages. »

Comme le dis un adage, « l’art c’est l’identité », le Gouvernement et les partenaires au développement doivent accompagner cette activité artisanale et culturelle en organisant ces femmes et créer des dynamiques de promotion de la filière à travers des évènements culturels et artistiques (foires, expositions, voyages d’étude etc.)

Ibrahim Diolombi Mahamadou/RENJED