Impactes du changement climatique sur les activités maraichères au bord du fleuve Niger :Des conditions de production de plus en plus dégradantes

 Impactes du changement climatique sur les activités maraichères au bord du fleuve Niger :Des conditions de production de plus en plus dégradantes

Le changement climatique constitue l’une des grandes préoccupations du 21ème siècle. Les activités humaines ont contribué à l’accélération de ce phénomène notamment à travers l’industrialisation et la déforestation de telle sorte que l’équilibre écologique de la planète s’en est trouvé modifié. Ce bouleversement se traduit, aujourd’hui, par plusieurs événements climatiques dont les sécheresses, les fortes précipitations, les inondations, les vagues de chaleurs etc.

Aujourd’hui, il est quasi impossible d’éviter les conséquences du changement climatique qui risquent d’accentuer la vulnérabilité des populations du monde et en particulier celles des pays du Sahel. Au Niger, ce phénomène a un impact négatif sur les activités agricoles en général et en particulier le maraichage pratiqué tout au long de l’année au bord du fleuve Niger.

Les conséquences de ce changement climatique obligent plusieurs Etats à adopter une politique de résilience face aux multiples effets engendrés par le changement climatique, mais aussi une politique d’adaptation à ces effets. Selon le quatrième rapport du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), les impacts du changement climatique sont forts et même drastiques à certains endroits d’Afrique, particulièrement les dans les pays sahéliens qui se battent déjà contre des conditions semi-arides et contre la désertification. Ces changements climatiques menacent en premier lieu le secteur primaire (l’agriculture, l’élevage, la pêche).

« Aujourd’hui, les effets du changent climatique se constatent un peu partout. Nous faisons le maraichage sur toute l’année dans des conditions difficiles et parfois quand nous mettons la semence en particulier pendant la période de chaleur, elle pousse et meurt peu de temps après. D’autres fois la semence ne pousse même pas, il faut laisser le sol se régénérer surtout après les inondations », affirme Hassoumi un maraicher.

Le Niger à l’instar des autres pays du monde fournis d’énormes efforts dans la lutte contre les effets du changement du climatique conformément aux engagements pris lors des différents sommets sur le changement climatique (COP) dont la 26ème édition se tiendra du  1er au 12 novembre 2021 à Glasgow. Cette rencontre fonde l’espoir pour la mobilisation de tous les acteurs étatiques  et non étatiques pour la concrétisation de l’accord de Paris sur la limitation de la température de la planète car selon le rapport 2021 du GIEC la température de la planète devrait augmenter de 1.5°C dès 2030 soit dix ans plutôt que la précédente prévision.

Kader IDY/REJEA