La journée internationale de l’hygiène des mains : Promouvoir les pratiques du lavage des mains.

 La journée internationale de l’hygiène des mains : Promouvoir les pratiques du lavage des mains.


Instaurée en 2009 par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la journée mondiale de l’hygiène des mains est célébrée le 05 mai de chaque année. Cette journée est l’occasion pour les centres de santé de promouvoir l’hygiène des mains auprès des personnels de santé et des populations. Le thème retenu cette année est « Quelques secondes pour sauver des vies, nettoyez vos mains ! ». Quel est alors l’importance de cette pratique de l’hygiène des mains?
Les mains sont utilisées par l’homme pour subvenir à ses activités quotidiennes. Ainsi, elles lui servent à interagir avec un environnement composé de micro-organismes. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé surtout lorsque leur hygiène n’est pas garantie du fait de leurs multiples utilisations. En effet, les microbes qui se trouvent sur les mains provoquent des maladies infectieuses telles que le rhume, la grippe, les infections gastriques, les intoxications alimentaires, les maladies diarrhéiques, etc.
Par ailleurs, la pandémie de la COVID-19 a mis en évidence l’importance cruciale des pratiques d’hygiène des mains. L’hygiène des mains étant placée en première ligne des mesures de prévention dans la lutte contre cette pandémie qui a fait de nombreuses victimes depuis son apparition. Elle contribue également à limiter les risques d’autres infections associées aux soins de santé qui constituent une lourde charge pour les systèmes de santé. Aussi, elle permet de garantir la sécurité des infirmiers, des sages-femmes et autres personnels de santé.
Le lavage des mains est le meilleur moyen de prévention des infections parce qu’il permet d’éliminer environs 90% des bactéries. C’est un geste d’hygiène de base que chacun doit intégrer dans ses habitudes de vie car une bonne hygiène des mains contribue à réduire ou à limiter les risques de transmission des germes responsables des maladies infectieuses.
Adamou Mariam/REJEA