L’accès à l’eau potable au Niger

Un véritable calvaire pour les populations.Aujourd’hui, en 2021, un nigérien sur deux n’a pas accès à l’eau potable et cela malgré tous les efforts consentit par l’Etat et ses partenaires. Cette situation expose les populations aux maladies liées au manque d’hygiène et d’assainissement. Le chômage, les déperditions scolaires, l’extrême pauvreté classent le pays toujours dernier de la planète en matière d’indice de développement humain.

En milieu rural, cette situation est encore pire avec seulement un taux d’accès à l’eau potable de 45% dont plusieurs infrastructures hydrauliques sont en pannes. La gestion déléguée de service public de l’eau a échouée. Cela, impacte négativement sur le développement du Niger dans plusieurs secteurs clés notamment l’éducation, la santé, l’économie…etc. Dans certains villages, les femmes et les enfants doivent parcourir des kilomètres pour s’approvisionner en eau. Ce qui ne favorise pas la scolarisation des jeunes filles, les cultures de contre saison etc. Au moment où le combat quotidien de certains citoyens nigériens est de trouver une eau potable à boire, certains politiciens s’offrent le malin plaisir. Les politiciens se familiarisent avec la population quand leurs intérêts sont en jeux. Par contre, une fois acquis, ils deviennent comme l’horizon ou le ciel semble toucher la terre.

L’accès à l’eau potable en milieu urbain

Malgré un taux d’accès à l’eau potable soit disant de 90% en milieu urbain, l’accès à cette denrée n’est pas garantie à toutes les populations urbaines et péri urbaines. Par exemple à Niamey comme à Zinder, Agadez et Diffa, Tillabéry, Tahoua, Maradi, Dosso et dans plusieurs localités ou la SEEN est présente la situation reste toujours très critique. On se demande alors quel rôle joue la SEEN dans tout cela ?

L’eau potable, un droit humain fondamental

« On ne donne pas de l’eau à une population parce qu’elle a soif mais parce que c’est un droit fondamental » a rappelé le Président du REJEA. Au Niger la constitution du 25 novembre 2010 en son article 12 stipule que « Chacun a droit à la vie, à la santé, à l’intégrité physique et morale, à une alimentation saine et suffisante, à l’eau potable, à l’éducation et à l’instruction dans les conditions définies par la loi ».

L’échec patent des politiques publiques en matière d’accès à l’eau potable au Niger

De 2016 à nos jours, le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a connu 5 différents Ministres. Cela a créé une instabilité institutionnelle qui a entravé le bon fonctionnement dudit ministère. Ce problème institutionnel a un véritable impacte dans le secteur de l’hydraulique en générale et celui de l’eau en particulier.

Cellule de Communication REJEA