Le 13 Mai 2021 : Témoignage d’une femme des médias.

Au Niger, la journée du 13 Mai a été instituée comme Journée Nationale de la Femme par décret du 25 Novembre 1992 consacrant à jamais la marche historique des femmes du 13 Mai 1991 qui ont exigées une meilleure représentation de la composante femme au sein de la Commission Préparatoire de la Conférence Nationale Souveraine. Parmi ces femmes qui se battent pour assurer leur autonomie et défendre les causes des autres femmes, figurent les femmes des médias. La rédaction du RENJED s’est entretenue avec Mme Maimouna Diado, journaliste à la radio nationale du Niger.

En tant que membre de la vie sociale, économique et culturelle, la femme nigérienne perçoit cette journée comme l’une des plus belles de l’année. Une année de plaidoyer et d’actions par des associations des femmes nigériennes. Dans les villes comme dans les campagnes, des braves femmes continuent d’œuvrer inlassablement et courageusement pour le respect de nos valeurs socio-culturelles, le renforcement de notre démocratie. Leur implication et leur participation dans les prises de décision est une condition essentielle pour le développement économique et social.
Selon Maimouna Diado, journaliste à la radio national du Niger, ‘’Voix du Sahel’’, ancienne Rédactrice en chef de la Radiotélévision Tambara et membre active de l’Union Internationale de la Presse Francophone, « la journée de la femme ne doit pas être considérée comme une journée de repos pour les femmes. Nos sœurs doivent profiter de cette opportunité pour s’exprimer, montrer leurs talents et défendre les causes des autres femmes. Nous devrons nous battre dans le respect des règle de la République pour accompagner, aider et promouvoir les valeurs féminines notamment en tant que mère, en tant femme, en tant que éducatrice, entrepreneure, fonctionnaires etc. C’est pourquoi, en tant que femme de médias, nous sommes en trains de consentir des efforts pour promouvoir le rôle de la femme dans le développement socioéconomique du pays. Nous sollicitons l’Etat, les organisations de développement a intensifier des actions durables au profit des femmes particulièrement celle vivant en milieu rural ».

Nasser Labo Madougou/REJEA