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Le paludisme au Niger : Quelles précautions à prendre par la population ? - RENJED NIGER

Le paludisme au Niger : Quelles précautions à prendre par la population ?

 Le paludisme au Niger : Quelles précautions à prendre par la population ?


Le paludisme est une maladie endémique dans tout le Niger où il représente l’une des premières causes de mortalité. Chaque année, cette maladie affecte les populations nigériennes. Du 1er Janvier au 07 Octobre 2020, 2.449.858 cas de paludisme ont été confirmé dont 2449 décès selon le ministre de la Santé Publique Dr Idi Illiassou Mainassara. Face à tout ceci quelles sont les précautions à prendre par les populations pour prévenir cette maladie ?


L’année 2020 au Niger a été marquée par une augmentation des cas de paludisme suite à une pluviométrie exceptionnelle qui a occasionné des inondation, la stagnation des eaux et la prolifération des moustiques vecteur de paludisme selon l’Agence Nigérienne de Presse (ANP). Cela a conduit à une augmentation de 30% des cas de paludisme et 570 Décès de plus par rapport à l’année 2019. Les enfants de moins de Cinq ans et les femmes enceintes représentent la frange de la population la plus vulnérable à cause de leurs niveaux de protection immunitaire très faible.
Pour prévenir le paludisme, il est recommandé aux populations de dormir sous des moustiquaires imprégnées ou d’utiliser des insecticides pour pulvériser l’intérieur de leurs maisons, de nettoyer leurs concessions et aux alentours, de détruire les eaux stagnantes où se développent les larves de moustiques etc.
Outres ses mesures de préventions, il incombe à l’Etat et ses partenaires à travers le Programme Nationale de Lutte contre le Paludisme(PNLP) d’amplifier la sensibilisation sur les mesures de prévention à travers plusieurs canaux notamment les medias publics, privés et communautaires, mais aussi de d’accroitre les campagnes de distribution gratuite des moustiquaires imprégnées. Par ailleurs, il faut que les agents de santé sensibilisent à leur tour les patients sur les bonnes pratiques d’hygiène à adopter pour éviter le paludisme.


Adamou Mariam/REJEA