Les accidents de la route : des pertes en vies humaines et matérielles au quotidien à Niamey.

Les accidents de la route sont les premières causes de dégâts matériels et de pertes en vies humaines dans les centres urbains au Niger. A Niamey, c’est des  centaines de morts et des drames sociaux qui sont causés par ces accidents. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces catastrophes à savoir l’état dégradé des routes, la non vigilance des usagers et le non-respect du code de la route.

Dans les zones de forte concentration de Niamey, l’on constate fréquemment des accidents sur les grandes voies, comme le rond-point des arènes appelé communément « rond-point de la mort » par manque de feux tricolores, de l’imprudence des usagers et souvent de l’absentéisme des agents de la circulation routière.

Non loin, sur le boulevard Tanimoune les accidents sont également fréquents par manque de panneaux de signalisation, de dos d’ânes et  d’excès de vitesse des usagers. Aussi, sur la voie de Niamey 2000, la situation est pareille et surtout la nuit à cause du manque d’éclairages public, de l’étroitesse de la route et de l’excès de vitesse des chauffeurs de ‘’faba-faba’’, transport en commun qui emprunte cette voie de jour comme de nuit.

Selon le Docteur Souleymane Karadji, Directeur du Service d’Aide Médicale d’urgence (SAMU), un service qui s’occupe de toutes les urgences : « les accidents de la route occupent 80% de nos activités. Cet état de fait montre que les accidents de la route sont une préoccupation majeure. Les causes de ces accidents sont liées à trois facteurs, l’état des routes, les moyens de transport et les causes humaines à savoir l’imprudence, l’intolérance, voire même l’inexpérience des usagers de la route. »

D’après les données du SAMU 864 cas d’accidents ont été enregistrés en 2017, 739 en 2018, 704 en 2019 et 597 cas en 2020, cette baisse est observée dans les périodes du couvre-feu pendant la covid19.

Vue le nombre important des accidents graves et mortels qu’enregistre la ville de Niamey il est du ressort des autorités sécuritaires, des usagers et autres structures en charge des voies, tous autant que nous sommes de respecter et de faire respecter les normes qui sont prescrites dans le code de la route afin  de réduire significativement les cas d’accidents dans les villes.

                                                                                                           EL Moctar /RENJED