Les préparatifs de la fête de Ramadan: Les prix des denrées alimentaires à la veille de la fête

 Les préparatifs de la fête de Ramadan: Les prix des denrées alimentaires à la veille de la fête


A l’instar des autres pays du monde, les fidèles musulmans du Niger s’apprêtent à célébrer dans quelques jours la fête de Ramadan ou l’Eïd el Fitr. Cet évènement de réjouissance marque la fin d’un mois d’intense adoration pour le musulman. Ainsi, dans l’ensemble du pays et particulièrement à Niamey la capitale, la dernière décade de ce mois béni est consacrée aux préparatifs de la fête. Il s’agit notamment de l’achat, la couture des vêtements, la préparation de la zakat obligatoire et l’achat des denrées pour la cuisson des mets succulents pour célébrer ce moment de convivialité. Nous avons fait un tour dans quelques marchés de la capitale pour nous enquérir des prix des légumes en cette veille de la fête.
En prélude à la fête de ramadan, les marchés de la ville de Niamey sont envahis par les musulmans afin de préparer cet évènement tant attendu. Ainsi, les deux derniers jours avant la fête, les marchés sont abondés de monde. Les clients vont et viennent chez les vendeurs de vêtements et de chaussures, les vendeurs de volailles (poulets, pintades etc.) mais aussi chez les vendeurs de légumes.
Comme à l’accoutumé, cette année encore l’on constate une flambée des prix des denrées alimentaires. A l’approche de la fête, le prix du petit sac d’oignon est passé de 6 000 milles FCFA à 7 500 milles FCFA et celui du carton de tomate de 5 000 milles FCFA à 12 000 milles FCFA. Quant à la pomme de terre, le prix est passé de 350 FCFA à 500 FCFA ce jour. Le prix du piment, du poivron et des carottes sont pour le moment abordable allant de 100 FCFA a plus.
A notre passage au marché de Dar Es Salam, Nassirou, vendeur de légumes nous a confié que cette année malgré la hausse, les prix des légumes sont abordable par rapport aux années précédentes. Cela est dû au fait: « qu’Il y’a une abondance des légumes sur le marché. Cependant, les grossistes qui nous livrent les légumes ont augmentés légèrement les prix, c’est pourquoi à notre niveau également il est constaté une augmentation sur les prix » explique-t-il.
Pour rappel, l’an dernier la fermeture des frontières dû à la pandémie de la COVID-19 a eu un impact sur le prix des denrées alimentaires. En effet, elle a contraint les vendeurs à se tourner uniquement vers les productions locales et ceux-ci étaient vendus à des prix exorbitants sur le marché.
Par ailleurs, il est souhaitable que les prix restent stables jusqu’au jour de la fête afin de permettre à toutes les couches sociales de fêter dans les meilleures conditions.
Adamou Mariam/REJEA