Oxfam à Dosso : Poursuite des activités l’atelier de formation sur l’outil CAMSA

 Oxfam à Dosso :   Poursuite des activités l’atelier de formation sur l’outil CAMSA

Les travaux de la deuxième journée de l’atelier de renforcement des capacités des partenaires locaux de OXFAM débuté le 06 Avril 202 se sont poursuivi par une série de communications sur d’autres outils de gestion et évaluation des projets. Il s’agit des quatre points notamment la phase de l’évaluation, la stratégie de sortie/mise à l’échelle, la recevabilité sociale et enfin l’analyse de genre et de pouvoir. Ces communications ont été assurées par les experts de OXFAM M. Darius Monsia et Abdou Tassiou. Pour rappel, l’outil CAMSA est une approche commune de Suivi Evaluation et de redevabilité sociale des projets.La première présentation était axée sur la dernière phase de cycle de projet qui permet une meilleure imprégnation et compréhension des actions et éléments clés d’une évaluation. Un rappel des critères de l’évaluation pour permettre de bien comprendre la démarche pour une évaluation d’un projet a été également fait par les experts. Il s’agit de la pertinence ; de l’efficacité, de l’efficience, de la durabilité des projets etc.Par ailleurs, les stratégies de sortie, de mise à l’échelle, de transfert du projet et autres stratégies ont été présentées. Cette étape de clôture de projet, selon les formateurs, est très sensible. Elle permet aux partenaires de réduire les risques d’incertitude et d’incompréhension et avec les bénéficiaires au sujet des rôles et responsabilités de chacun. Ces stratégies permettent aussi d’assurer la durabilité des avantages du projet au-delà de l’appui/implication de Oxfam. La phase d’évaluation permet de réfléchir sur le cadre logique : la logique d’intervention et les résultats afin de disposer d’un mécanisme d’apprentissage de suivi des recommandations. Il s’agit (le cadre logique) d’un outil d’aide à la prise des décisions, d’orientation et un mécanisme de partage des données avec les acteurs et les partenaires.Aussi, il a été mis un focus sur la redevabilité sociale des projets. Il s’agit à ce niveau, d’un ensemble des moyens par lesquels le pouvoir est utilisé de façon responsable. C’est aussi un processus de prise en compte des besoins des différentes parties prenantes et principalement celles qui sont touchées par les interventions. La dernière partie de la présentation de la deuxième journée a été axé sur l’analyse de genre et pouvoir. Ce sont des éléments fondamentaux dans le cadre de la cartographie des acteurs et la réussite des activités. Elle cherche à comprendre les relations entre les hommes et les femmes, leur accès aux ressources, leurs activités et les contraintes auxquelles ils sont confrontés.Les différentes communications ont été alternées avec des travaux de groupes par binôme. Les constats sur les pratiques actuelles, sur la phase de l’évaluation des partenaires, sur l’approche CAMSA se résument comme suit : la majorité des partenaires ne disposent pas d’une cellule de suivi et évaluation qui permet de faciliter la démarche pour l’évaluation des projets en particulier pour le projet GDDH etc. La troisième journée de cette session de formation a été consacrée aux présentations sur la théorie de changement, les différents types et niveaux de pouvoirs, les éléments clés de la théorie de changement, les outils de gestion axée sur les résultats, les outils de planifications, la théorie de changement de OXFAM relative au Programme de Gouvernance Démocratique et Droits Humains (GDDH) etc. A chaque niveau, des travaux de groupes sont fait afin d’appliquer ces principes aux différents projets notamment la formulation des changements induits et autres.Enfin, les participants ont félicité OXFAM pour ses multiples actions de renforcement des capacitations en faveur des partenaires et ont formulés des recommandations et des témoignages sur la qualité de la formation et les dispositions à prendre afin d’améliorer les sessions de formation fournies par OXFAM.Adamou MariamIbrahim Diolombi/ Envoyés spéciaux RENJED/Dosso