Préparatifs de la Journée Mondiale de l’Hygiène menstruelle à Maradi :Le Gouverneur Chaibou Aboubacar reçoit les organisateurs.

 Préparatifs  de la Journée Mondiale de l’Hygiène menstruelle à Maradi :Le Gouverneur Chaibou Aboubacar reçoit les organisateurs.

Le Gouverneur de Maradi Monsieur Chaibou Aboubacar a reçu en audience le mercredi 1er juin 2022, la délégation en charge de la célébration de la Journée Mondiale de l’Hygiène Menstruelle à Maradi. Cette rencontre entre dans le cadre des préparatifs de ladite journée prévue le jeudi 02 mai 2022 à l’hotel Plaza de Maradi. La délégation est conduite par Monsieur Ousmane Dambadji, Président du Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA) accompagné de ses collaborateurs notamment Madame Fati Boubacar Bala, point focal Muskoka à ONU-FEMMES Niger, Madame Sabra Rachida Gado, point focal GHM au Ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement et Madame Aminatou Noma chargé de programme APAC-Niger. C’était en présence du Secrétaire Général du Gouvernorat de Maradi Monsieur Saadou Ibrahim.

En prenant la parole à cette occasion, Madame Fati Boubacar Bala, point focal Muskoka à ONU-FEMMES Niger a réitéré ses remerciements au gouverneur pour l’accueil chaleureux. Elle a par la suite rappelé que le 28 mai a été décrété depuis 2014 par le système des Nations Unis, « Journée Mondiale de l’Hygiène Menstruelle » dans le but de rompre le silence et de diffuser des informations sur les menstrues afin d’améliorer la gestion de ce phenomène . « Ainsi, cette activité que nous organisons vise à renforcer le plaidoyer et l’action des femmes et celle des hommes pour l’amélioration de l’accès aux femmes à des services de santé de qualité », a-t-elle ajouté. Monsieur Chaibou Aboubacar, Gouverneur de Maradi s’est dit ravi du choix porté à sa région. Selon le Gouverneur, cette initiative est très salutaire parce ce qu’elle contribue à l’éducation des jeunes filles « Les jeunes filles doivent être éduquées sur les questions liées aux menstrues dès leurs bas âge pour leur permettre de mieux gérer leurs menstrues et d’éviter certaines maladies ». Par ailleurs, il a évoqué la question de l’insuffisance et de l’inadaptation des infrastructures sanitaires. Pour sa part, Monsieur Ousmane Dambadji, Président du REJEA a évoqué qu’il faut briser le silence et les tabous qui entourent le sujet de la menstruation au Niger. « Ce mutisme engendre plusieurs problèmes notamment la stérilité des femmes, l’abandon de l’école par les jeunes filles mais aussi souvent concourent à la dépravation des meurs ». affirme-t-il, C’est pourquoi, tous les acteurs doivent s’engager afin de transformer les normes sociales en faveur de l’information et de l’éducation sur les menstrues.Pour rappel, en prélude à cette activité, plus de 20 plateformes multi-acteurs des régions de Maradi, Tahoua, Zinder et Tillabéry ont reçu deux jours durant une formation de renforcement de capacités sur les objectifs du programme MUSKOKA, la gestion de l’hygiène menstruelle, les moyens de communication entre sages-femmes et les patientes pour qu’ils relaient à leur tour dans leurs localités respectives ces connaissances acquises.

Mariam Adamou/envoyée spéciale REJEA à Maradi