Le chômage et employabilité des jeunes diplômés au Niger : Qu’est-ce-qui est à la base ?
Les questions du chômage et de l’employabilité des jeunes sont devenues une préoccupation internationale. Au Niger, le problème du chômage et du sous-emploi est la première difficulté à laquelle les jeunes diplômés font face lorsqu’ils tentent leur insertion professionnelle. Le déphasage entre les formations et les compétences recherchées sur le marché du travail a contribué à aggraver la situation causant ainsi un taux de chômage des jeunes âgés de 15 ans à 29 ans de 23,7%. Ce phénomène retarde la transition de beaucoup de jeunes vers l’autonomie financière. Quels sont les causes liées au chômage et l’employabilité des jeunes diplômés et comment y remédier ?
Au Niger, comme dans la plupart des pays en voie de développement, des progrès réels ont été enregistrés dans l’atteinte des objectifs quantitatifs d’éducation, entraînant ainsi l’arrivée massive de jeunes diplômés sur le marché du travail. Dans ce contexte, la problématique de l’insertion professionnelle des jeunes représente un double défi au Niger, pays qui connaît une forte croissance démographique avec une population majoritairement jeune. Ce double défi consiste donc à créer non seulement de nouveaux emplois, mais aussi à garantir un accès à des emplois productifs qui assurent un revenu convenable leur permettant de contribuer au développement social et économique du pays.
Cependant, un réel problème vient freiner l’accès à l’emploi provoquant ainsi le chômage de beaucoup de jeunes. En effet, l’inadéquation entre la formation universitaire et les besoins du marché d’emploi entraine souvent le chômage des diplômés. Cette situation instaure un climat de concurrence exacerbée entre les jeunes pour l’accès à l’emploi. Ceux qui n’ont pas de réseau de parents, amis et connaissances influents sont parfois contraints de se rabaisser afin d’accéder au monde du travail.
Aussi, le manque d’expérience professionnelle constitue également un obstacle pour ces jeunes. Souvent les employeurs exigent un minimum d’expérience pour être embaucher, alors que les opportunités de stage sont rares et que le dispositif d’apprentissage pratique est défaillant. Les jeunes se heurtent donc à une logique : « pas d’expérience professionnelle alors pas d’emploi ». Or ils ne peuvent obtenir d’expérience professionnelle sans emploi. Ils sont alors pris dans un cercle difficile à transcender.
Par ailleurs, sachant bien que l’insertion dans la fonction publique s’avère rigide et hypothétique, surtout maintenant que l’âge de la retraite à la fonction publique tend à être prolonger à 65 ans. La formation technique et professionnelle à l’esprit entrepreneurial pourrait peut-être résoudre le chômage des jeunes. Pour Paul Biva « La nouvelle politique en matière de culture académique consiste non plus à s’arrêter au diplôme pour exiger un emploi, mais à se servir du diplôme pour créer des emplois ».
Point de développement sans une formation adéquate qui répond aux exigences du marché de l’emploi. Il va de soi que les politiques gouvernementales en matière d’enseignement supérieur se focalisent dans des stratégies permettant de s’orienter vers l’entreprenariat.
ABDOUL AZIZ MAMANE Salifou/RENJED
2 Comments
C’est d’abord au niveau de l’orientation de l’élève après l’obtention du brevet ou Bac,
Ils choisissent les filières parfois, sans tenir compte de sa pertinence,
Alors qu’ils doivent le faire selon le besoin du marché de travail.
Oubien que la filière choisie soit porteuse.
Ya toujours des besoin en main d’œuvre. Surtout dans le domaine industriel.
Le chômage au niger et due au au choix de lieu de travail de la plupart des gens ou-bien a des sous très élevé les gens ne cherché pas a travail il cherche juste de quoi subvenir a leurs besoin or que il faut d’abord être sous le drapeaux moi je pense ce la seul moyen pour nous jeunes de pouvoir travail ce d’aller sur le terrain mm si y’a pas de salaire ou de pécule quelques chose comme tout va suivre après et un autre point tu peut pas reste a la amis avec ton diplôme et tu dit y’a pas boulot
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