Contribution des ONGs et Associations du secteur de l’eau au Niger : Le Chef de File se prononce

En marge de la préparation de la 15ème revue annuelle du secteur de l’eau et de l’assainissement au Niger, Monsieur Omar Hamani, Chef de file des ONGs et Associations du secteur de l’eau au Niger a rappelé les efforts consentis par les acteurs en appui aux politiques publiques de l’Etat en matière de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement.
Selon Monsieur Omar Hamani, les ONGs jouent un rôle très important dans l’accès à l’eau potable dans le monde en général et au Niger en particulier. «  Les ONGs et Association ont toujours répondu présent dans les processus d’élaboration ou de conception, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des politiques, stratégies et programmes sectoriels. Elles participent de façon remarquable à la gouvernance du secteur notamment en ce qui concerne la mobilisation, l’ingénierie sociale en termes de structuration, formation et accompagnement au profit des organes et mécanismes de gestion des ouvrages. Un des axes le plus important mais pas très visible et qui a un grand impact, c’est le plaidoyer. Il contribue à l’influence des politiques et stratégies des décideurs. Il contribue également à accroître le financement du secteur et à le porter au rang des priorités de développement socio-économique d’un pays. Très souvent, cet aspect n’est pas pris en compte ou ne l’est pas suffisamment.
C’est un travail de fourmis que font les ONGs et Associations à tous les niveaux (de local à l’international).
Les réponses en matière d’assistance humanitaire et d’urgence, les ONGs et Association sont au premier rang au front en atténuant la souffrance et la détresse des populations victimes. Ces contributions sont à saluer et à encourager. En 2019 le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait ressortir la contribution des ONGs et Association dans le développement du secteur. Elle est de 50% », explique Monsieur Omar Hamani.
Les ONGs et Associations ont juste besoin d’un encadrement, d’une orientation et surtout de la collaboration pour qu’elles soient plus efficaces et plus performantes dans leurs appuis à l’Etat au bénéfice des populations les plus vulnérables. « Avec le contexte actuel de la Covid 19 et la rareté ou le manque de financement du secteur, les ONGs doivent mener des plaidoyers de façon efficace et efficiente au niveau de l’État et des bailleurs »,s ajoute-il à la fin de son allocution.

ABDOUL AZIZ MAMANE Salifou/REJEA