Le Projet LIRA poursuit ses activités de sensibilisations: La population de Kossay s’exprime
Après le village de Gabougoura et le quartier de Lazaret, c’est le tour du village de Kossay d’accueillir la rencontre de sensibilisation des activités du projet de recherche Leading Integrated Research For Agenda 2030 in Africa (LIRA) le samedi 26 juin 2021. Les discussions de cette rencontre ont porté sur trois points essentiels à savoir les enjeux liés à la construction des forages et des puits ; les enjeux liés à la gestion des mini addictions d’eau potable ; la responsabilité de la population sur les problèmes d’approvisionnement en eau potable et le comportement citoyen en période de pénurie d’eau dans cette localité.
Le chef du village a remercié ses hôtes sur l’intérêt porté sur sa localité et a invité sa population à porter toute son attention afin de parvenir à déceler les problèmes d’eau potable dans son village.
L’animateur, dans son allocution a d’abord présenté l’objectif de cette rencontre et par la suite a fait ressortir les attentes vis-à-vis de la population. Il a attiré leur attention sur l’utilisation de l’eau du fleuve qui n’est pas sans conséquences sur l’état de santé de la population et a expliqué la façon d’utiliser l’eau du forage. Aussi, il a expliqué à la population les modalités à suivre pour se procurer un forage et les mesures de son utilisation.
Les participants n’ont pas manqué de placer leurs mots sur l’ordre du jour. Madame Biba représente du Maire du village de Kossay affirme : « Nous avons un sérieux problème d’eau potable dans ce village depuis 1998. Le forage de notre village se trouve à trois kilomètres. Les femmes partent dès l’aube au soir pour la recherche de cette denrée. De fois, le pompage d’eau ne répond pas à notre attente, on est obligé de laisser nos bidons là-bas pour revenir le lendemain ».
Une autre habitante du village de Kossay répondant au nom de Zeinabou ajoute : « l’eau de notre localité n’est pas potable et difficile d’accès. Pour s’en procurer, on est obligé d’utiliser les ânes par faute de moyen. Nous ne possédons pas de l’eau de javel, ni autres matériels de filtration d’eau pour bien traité notre eau. Nous sommes obligés de la consommer comme telle. A travers ce projet, je pense qu’on pourra arriver à résoudre ce problème d’accès à l’eau potable dans notre village.»
Les initiateurs de cette rencontre en clôturant cette activités, ont félicité les participants de la disponibilité dont ils ont fait montre et ont rassuré la population que toutes leurs doléances seront prises en compte et seront transmises à qui de droit.
ABDOUL AZIZ MAMANE Salifou / REJEA
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