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Défécation à l’air libre et la saison des pluies : Une pratique qui pollue les mares et les puits - RENJED NIGER

Défécation à l’air libre et la saison des pluies : Une pratique qui pollue les mares et les puits

 Défécation à l’air libre et la saison des pluies : Une pratique qui pollue les mares et les puits

  

L’avènement de la saison des pluies au Niger n’est pas  qu’une aubaine pour les communautés. Cette période constitue un lot de désagréments pour les populations qui doivent faire face à divers maladies notamment dans les milieux ruraux où la pratique de la défécation à l’air libre dégrade les conditions d’hygiène et d’assainissement. 

Au Niger, plus de 15 500 000 personnes défèquent à l’air libre selon le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement. Cette pratique polluante pour l’environnement a aussi des conséquences sur la santé des populations car en faisant leur besoin dans la nature elles s’exposent aux maladies diarrhéiques et favorisent la prolifération des bactéries.

 Aussi, pendant la  saison des pluies, le ruissèlement des eaux transporte les défections dans les mares et les puits qui constituent  les principales  sources d’approvisionnement en eau des populations rurales.

 Ainsi, la consommation de cette eau a des risques de rependre des maladies dangereuses telles que le choléra. Le plus souvent, cette eau infectée est utilisée de façon directe sans aucune méthode de filtration. Les femmes et les enfants  sont les plus exposés car ils sont  en contact direct avec les points d’eau.

Les moisissures des défections qui se répandent dans les eaux stagnantes contribuent également à renforcer la chaine de contamination des maladies liées au manque d’hygiène et d’assainissement particulièrement le paludisme qui fait des ravages chaque année. Ceci entraine des couts  supplémentaires pour la subsistance des ménages déjà vulnérables qui doivent débourser de l’argent pour les soins.

C’est pourquoi les questions liées à l’assainissement doivent être  une préoccupation majeure pour l’Etat et des partenaires dans la lutte contre l’extrême pauvreté afin d’améliorer les indicateurs en matière d’indice  de développement humain au Niger.

Abdel Nasser Moumouni  Adamou/REJEA

16 Comments

  • Si le chiffre de 15 500 000 indiqué est réel, cela implique que l’État a beaucoup à faire pour éradiquer ou tout au moins amoindrir considérablement ce chiffre. À ma connaissance déjà quatre des régions du Niger endurent le choléra cette année et la situation ne peut que s’aggraver de jour en jour. Le gouvernement doit rompre avec les discours démagogiques et poser des actions concrètes dans le domaine d’assainissement rural et urbaine. 15 500 000 ce chiffre me paraît invraisemblable tellement qu’il est énorme, en outre il nous édifie sur le peu des actions entreprises dans le domaine d’assainissement.

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