Le métier de la couture dans la ville de Niamey : Une activité génératrice de revenus.
La couture est une activité exercée par les hommes ainsi que les femmes dans la ville de Niamey. Les ateliers, les centres de coutures sont visibles dans les rues, les artères, les coins et les recoins de la ville. Une presence qui montre toute l’importance de cette activité qui demande surtout le génie créatif de l’artisan. Aussi, vu la forte demande exprimée, cette activité contribue considérablement au développement de l’economie du pays et de la ville de Niamey et le Niger en particulier.
Après les vendeurs de tissus, ce sont les couturiers qui mettent les bouchées doubles pour satisfaire la demande de la clientèle à l’approche des rentrées scolaires, des fêtes ou lors des cérémonies. Ce sont des journées surchargées pour les couturiers qui profitent de cette période pour se faire le maximum de revenus.Dans cet atelier situé dans le quartier Recasement de Yantala décoré par des habits confectionnés pour les clients et où sont alignées plusieurs machines à coudre, les bruits des machines se font entendre et attirent l’attention des passagers. Selon Ibrahim, propriétaire de l’atelier, tous les clients sont les bienvenus. Il réceptionne les coutures par ordre d’arrivée. Que l’on soit un client habituel ou un nouveau client, le traitement est le même. Ainsi, la veille des rentrées scolaires constitue une période de forte demande pour son atelier. « Nous cousons un pantalon à 2000 F, une jupe à 2000 F et une chemise à 2500 F ; ce qui fait un total de 4000 à 4500 FCFA par complet», confie Ibrahim. De 9h à 23h, le personnel de cet atelier, composé d’une dizaine de personnes, est à pied d’œuvre. « Ici, le travail se fait à la chaine, pendant que certains font les coupes, d’autres sont attelés à la couture. Pour les adultes, le prix varie selon le model que désir le client et en fonction aussi de la taille », a-t-il indiqué.Pour rendre moderne le professionnalisme des couturiers au Niger et booster l’economie locale, l’Etat et ses partenaires doivent leur organiser des séances de formation mais aussi les appuyer avec des matériels de dernière génération afin de développer davantage leurs compétences.
Mounkaila Boubacar Hassan / RENJED
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