Renforcement des capacités des acteurs régionaux sur la Gestion de l’Hygiène Menstruelle au Niger : Etape de la région de Maradi.

Après les populations de la ville de Tillabéry et de Tahoua, c’est au tour des acteurs de la région de Maradi de bénéficier du 24 au 26 Mars 2021 de la formation sur la gestion de l’hygiène menstruelle. C’est la salle de réunion de l’hôtel Horizon de Maradi qui a servi de cadre pour l’ouverture des travaux. Cette initiative entre dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion de la gestion de l’hygiène en milieu communautaire financé par l’Union Européenne et les Agences des Nations Unies à travers le Programme SPOTLIGHT sous le leadership du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
C’est Monsieur Yaou Zoumbeye, représentant du Directeur Régional de l’Hydraulique de Maradi qui a présidé la cérémonie d’ouverture en présence du Directeur de Développement et de Vulgarisation du Service Assainissement du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement Monsieur Labo Madougou, du Président du Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement (REJEA) Monsieur Ousmane Dambadji , des cadres centraux et déconcentrés des ministères sectoriels de l’Hydraulique, de la Santé Publique et de l’Enseignement Secondaire, des Secrétaires Généraux des communes, des représentants des ONG intervenant dans le secteur de l’hygiène et de l’assainissement et des leaders religieux.
L’objectif de ces séances de renforcement de capacités est de contribuer à promouvoir la gestion de l’hygiène menstruelle au niveau communautaire grâce à la mise en place des programmes scolaires dans les établissements d’enseignement formel et non formel. Il vise également à renforcer les dialogues communautaires et des campagnes d’informations pour la promotion des normes et des attitudes positives à l’égard des femmes et des filles sur leurs droits.
Durant (3) trois jours, les participants seront formés sur la problématique de la gestion de l’hygiène menstruelle en milieu communautaire afin qu’ils contribuent pleinement à briser le silence qui pèse sur les menstruations.
Nasser Madougou/REJEA