Célébration de la Journée de la Femme Nigérienne :Les Jeunes filles du Lycée Mariama de Niamey sensibilisées sur le Numérique.
L’Ambassadeure du Royaume de Belgique au Niger, Son Excellence Myriam Bacquelaine a présidé la conférence débat-sous le thème : « Femmes, actrices de la sécurité au sein de la communauté, à travers les TIC » à l’occasion de la célébration de la Journée de la Femme Nigérienne, le Lundi 16 Mai 2022 au Lycée Mariama de Niamey. Cette activité entre dans le cadre de la mise en projet « African Girl Can Code ou les Jeunes Filles Africaines Peuvent Coder » financé par le royaume du Belgique et mis en œuvre par ONU Femmes dans 10 Pays d’Afrique dont le Niger. C’était en présence de la Directrice du Lycée Mariama Mme Sadou ODILE, de la Représentante de ONU Femme Niger Mme Maimouna Seyni Yayé, des cadres du Ministère de la promotion de la Femme et de la Protection du l’Enfant, des enseignants et des élevés du lycée Mariama.
Prenant la parole à cette occasion, la Directrice du Lycée Mariama, Mme Sadou ODILE a rappelé l’historique de son école qui vu le jour en 1962 suite à la volonté du Président feu Diori Hamani de créer un collège exclusivement dédié à l’éducation des jeunes filles. Elle a également salué les efforts du Royaume de la Belgique qui priorise les droits des femmes et des filles dans leurs initiatives.
Pour sa part, la Représentante de ONU Femme Niger, Madame Maimouna Seyni Yayé a insisté sur la nécessité d’éduquer et de former les femmes et les filles sur les technologies de l’information et de la communication afin de réduire la fracture numérique sur le genre. Aussi, elle a présenté le projet African Girl Can Code (AGCC) qui vise à autonomiser les jeunes filles de 17 à 25 ans des pays africains dans l’apprentissage du codage, de la robotique et des outils numériques.
Dans son discours officiel d’ouverture, L’Ambassadeure du Royaume de Belgique au Niger Son Excellence Myriam Bacquelaine a réitéré la volonté de son pays à accompagner les pays africains dans la promotion du droit des femmes et des filles, d’où le financement du projet AGCC qui permettra d’orienter les filles vers des choix de carrières prometteurs et de briser leurs complexes face aux métiers numériques. « Cette journée est donc l’occasion de donner la parole aux filles que nous n’avons pas très souvent l’occasion d’entendre et d’écouter. Je suis persuadée que vous avez beaucoup de choses intéressantes à partager par rapport à vos préoccupations et je remercie les jeunes filles qui ont bien voulu accepter de participer à ce débat que je vais animer sous le thème « les jeunes filles africaines peuvent coder » a-t-elle affirmé.
La conférence-débat a été marquée par plusieurs échanges sur les violences basées sur le genre, l’engagement des filles dans les métiers numériques ainsi que les possibilités qu’offre le projet African Girl Can Code aux filles en termes de formation et d’orientation de carrières.
Abdel Nasser Moumouni Adamou REJEA
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