Contribution des partenaires au développement au Niger : Quels impacts sur la vie des populations ?

Au Niger, depuis toujours le gouvernement a élaboré et mis en  œuvre plusieurs programmes de développement avec l’accompagnement des partenaires nationaux et internationaux. Ainsi, c’est plusieurs milliards qui sont investis par l’Etat et ses partenaires dans les secteurs sociaux de base en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. Cependant, malgré tous ces efforts consentis d’énormes défis restent persistant notamment les défis éducatifs, sanitaires, alimentaires, sécuritaires etc. En effet, le Niger a été malheureusement classé dernier selon l’Indice de Développement Humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). De ce fait il est important de se poser certaines questions quant à l’investissement effectif, leur efficacité, la destination des fonds, le suivi et l’évaluation des projets et programmes.

Le Niger fait partie intégrante des pays qui ont adopté en 2015 les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) qui visent à promouvoir un monde meilleur et égalitaire pour tous.  De ce fait, l’Etat s’est doté de plusieurs politiques qui entrent dans le cadre de l’Agenda 15-30 dont le but est d’atteindre les ODD.

C’est dans ce cadre que l’Etat et ses partenaires conjuguent leurs efforts pour rehausser les indicateurs du pays. Cependant, force est de constater que les investissements alloués à certains projets ne sont consacrés qu’à l’organisation des ateliers et séminaires nationaux et internationaux sans suite concrète au lieu d’être investis sur le terrain pour amorcer un réel changement. Ainsi, si ces investissements ne profitent pas réellement aux bénéficiaires finaux à qui profitent-ils ?  L’Etat fait-il le suivi et l’évaluation des projets et programmes mis en œuvre ?

Il faut noter que depuis 2010 malgré l’accroissement de la dette publique qui est d’environ 3. 000 milliards de FCFA en 2020, les secteurs sociaux de bases n’ont pas connu de réelles avancées, pire la pauvreté s’est accentuée sous les effets des inondations et de l’insécurité qui ont sérieusement anéantis les actions de développement notamment dans les zones de crises.

Cellule Communication/RENJED