Desserte de l’Eau en Milieu Urbain : Gestion participative et Intégrée des services d’approvisionnement en eau.
Le vendredi 30 avril 2021, s’est tenue dans la salle WASCAL de la Faculté des Sciences et Techniques (FAST) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, la réunion de présentation des résultats de l’étude sur la ‘‘gestion participative des services d’approvisionnement en eau dans le contexte d’une urbanisation galopante en Afrique de l’Ouest : cas de la ville de WA au Ghana et de la ville de Niamey au Niger’’. Un projet financé par l’Agence Suédoise de Coopération pour le Développement International (ASDI) dans le cadre du programme ‘’Promotion de la Recherche Intégrée pour l’Agenda 2030 en Afrique’’. Cette rencontre a été présidée par le Vice-Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey Pr. Rabani Adamou en présence du chef de projet Dr. Boubacar Ibrahim, du Président du Réseau des Journalistes pour l’Eau, l’Hygiène et l’Assainissement M. Ousmane Dambadji, de la Directrice Régionale de l’Hydraulique de Niamey, du Directeur Général de la Société du Patrimoine des Eaux du Niger (SPEN), du Directeur d’exploitation de la Société d’Exploitation des Eaux du Niger (SEEN), de la Coordonnatrice de l’ONG AGIR Plus 21, des Chefs coutumiers, des étudiants, des associations de la société civile et des journalistes.
Dans son mot de bienvenue, le Vice-Recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a expliqué le choix des deux villes (Niamey et WA) pour la réalisation de ce projet en raison de leur réalité similaire en matière d’urbanisation galopante et des problèmes liés à l’accès à l’eau potable auxquels elles font face. Cette étude couvrant les 5 arrondissements communaux de la ville de Niamey est coordonnée par l’université Abdou Moumouni de Niamey et l’Université de développement de WA au Ghana.
Les travaux de la réunion se sont appesantis sur trois présentations relatives aux conditions d’approvisionnement en eau potable des populations de la ville de Niamey. Ces études ont permis de mettre en exergue les problèmes criards auxquels font face les populations de Niamey malgré les efforts consentis par l’Etat dans le secteur. Ainsi, trois quartiers ont été identifiés particulièrement vulnérables en matière d’accès à l’eau potable à savoir Pays bas, Tondigamey commune 4 et Kossey commune 5. A ce niveau, il faut noter la faible couverture en branchement sociaux, la mauvaise hygiène autour des points d’eau existant, la pollution de l’eau, les difficultés d’approvisionnement en eau qui est assuré à 90% par les femmes etc. L’occasion pour les chefs de ces quartiers de lancer leur cri de cœur aux autorités afin d’apaiser leur souffrance en matière d’accès à l’eau potable.
A l’issue de cette réunion, il a été relevé plusieurs difficultés qui entravent l’installation des infrastructures permettant de desservir les populations en eau potable notamment la mauvaise structuration de ces quartiers. Enfin, plusieurs recommandations ont été faites afin d’améliorer la desserte en eau potable en faveur de la population de Niamey. Les responsables des services intervenants dans le secteur rassurent que leurs équipes travaillent afin d’apporter des solutions aux différentes préoccupations de la population de la ville de Niamey et au-delà les populations nigériennes.
Pour rappel, après le lancement du projet en août 2019, un atelier regroupant les acteurs intervenants dans le secteur de l’eau au Niger a été organisé le 1er septembre 2019. Les premiers résultats de l’étude menée ont été présentés au cours d’un atelier le 26 septembre 2020. Cette série d’activité a abouti au présent atelier regroupant tous les acteurs intervenants dans le secteur de l’eau au Niger afin d’apprécier les résultats définitifs de l’étude.
Abdoul Kader IDY/REJEA
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