Deuxième tour de l’Election Présidentielle au Niger : Forte mobilisation des populations L’élection présidentielle du second tour au Niger est prévue le 21 février 2021.
En prélude à ce scrutin, le candidat du PNDS Tarayya Mohamed Bazoum et celui du RDR Tchandji Mahamane Ousmane ont officiellement lancé leurs campagnes électorales le 7 février dernier. Le peu qu’on puisse dire est que la population est massivement sortie pour écouter les programmes des deux candidats dans toutes les localités visitées avant la clôture des campagnes. Le constat qui se dégage depuis le début de cette campagne est la forte mobilisation de la population à chaque meeting que ce soit le candidat du PNDS Tarayya Mohamed Bazoum ou le Candidat du RDR Tchandji Mahamane Ousmane. Ils ont drainé d’importantes foules sur leur passage. De ce point de vu, plusieurs observateurs se posent certaines questions à savoir : Est-ce les mêmes personnes qui assistent aux différents meetings ? A quel jeu joue la population nigérienne, aurait-elle décidé de prendre part au faux jeu des politiciens ? Est-ce le résultat des alliances nouées avec plusieurs partis politique ? Y a –t-il achat de conscience des populations ?L’un dans l’autre, les deux protagonistes s’appuient sur des soutiens de poids sur la scène politique nigérienne et multiplient les promesses électorales à chaque étape pour s’assurer des faveurs de la population le 21 février prochain.Cependant, la population désabusée et désenchantée par les promesses électorales non ténues depuis l’avènement de la démocratie au Niger, est finalement tombée dans le jeu de ces politiciens égocentriques dont pour beaucoup l’intérêt personnel prime sur l’intérêt du pays. Beaucoup de militants sont devenus des caméléons changeant de couleur en fonction du parti qu’ils reçoivent dans leurs localités. Cette situation soulève des inquiétudes car c’est l’avenir du Niger qui est en jeu, on ne s’est plus si c’est les programmes des candidats ou les billets de banques qui sont votés par le peuple. Au lendemain des indépendances, le Niger au même titre que la plupart des pays d’Afrique de l’ouest peine à trouver les bases d’une démocratie moderne et progressiste. Le même clan d’intellectuel, héritier de la conférence nationale souveraine se partage le fauteuil présidentiel dans une alternance déguisé en jeu de passe-passe depuis trente (30) années aujourd’hui.
Abdoul Kader Idy/RENJED
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