Le changement climatique au Niger : Impacts sur l’agriculture et l’élevage

Les pays du monde en général et particulièrement ceux de l’Afrique subsaharien font face ces dernières décennies aux aléas climatiques. Plusieurs domaines d’activités notamment l’agriculture, l’élevage, la pêche etc sont impacté par ce phénomène. Celui n’est pas sans conséquence sur la vie socio-économique des communautés. En effet, cette situation diminue à un impact socio-économique sur la vie de ses populations.   

Au Niger, l’agriculture et l’élevage constitue les activités économiques de base de la population. Cela représente le revenu essentiel et souvent unique des couches vulnérables de la population. Néanmoins ces activités sont menacées par le phénomène du changement climatique accentuant ainsi la pauvreté et l’insécurité alimentaire. En effet, depuis ces dernières décennies on constate une perte des terres de culture, la perte de fertilité des sols ainsi que la diminution des terres de pâturages. 

Pour Yacouba Hassan, un peulh exerçant le métier de berger depuis son enfance, le secteur de l’élevage est confrontés ces derniers années a d’énormes difficultés : « Dans le temps, nous n’avons pas besoins d’aller loin pour nourrir nos bétail par ce que les fourrages était très abondante dans le village. Maintenant, nous somme obliger de transhumer selon les saisons pour nourrir nos bétails. Nous parcourons en moyens 30 Km pour avoir des fourrages qui sont moins abondante de nos jours. Cela a un impact sur la vie des plus petits parce que  les mères non pas souvent assez de lait pour tous les nourrir ».

 « Le secteur de l’agriculture ne nourrit plus son homme de nos jours. Dans le temps, nous pouvons récoltés au moins 60  …. Cependant ses dernier temps, les sols sont moins productifs impactant sur les récoltes. Nous lançons un appel au gouvernement afin de nous apporter de l’engrais pour que le rendement soit plus abondants », explique le vieux Gado Hamadou que nous avons trouvé dans son champ entrain de labourer avec ses enfants.

Pour faire face à cette situation, il faut que l’Etat et les partenaires au développement  mènent des actions conformément à l’accord  de dont le but est  d’intensifier la réponse planétaire a la menace que présente le changement climatique a travers les mesures de résiliences, d’adaptation et d’atténuation.

Adamou Mariam/REJEA