Le prix de la volaille à quelques jours de la fête du Ramadan : Une situation plutôt stable par rapport aux années précédentes.
Au Niger, à l’occasion de la fête d’Aïd El Fitr (fête du Ramadan), les prix des denrées alimentaires en général et celle de la volaille en particulier ont tendance à grimper passant d’un prix normal au début du mois de Ramadan à un prix exorbitant dans la dernière décade du mois. Ainsi, pour s’enquérir de la situation des prix de la volaille de cette année, une équipe de reporters du Réseau Nigérien des Journalistes pour l’Education et le Développement (RENJED) a fait un tour ce jeudi 06 mai 2021 dans les marchés et au niveau des vendeurs ambulants dans la ville de Niamey.
Dans la plus part des villes et villages du Niger en ces dix derniers jours du mois béni de Ramadan, l’on constate une multitude de volaille exposée dans les marchés, les rues et autres artères. C’est l’occasion pour la population de se procurer des poulets, des pintades et autres volailles destinés à la consommation le jour de la fête.
En effet, en 2020, le prix des poulets et pintades avait atteint une marge supérieure au prix habituel. Le poulet qui se vendait à 2000 FCFA s’est retrouvé à 3000 FCFA voire plus. Pour ce qui est de la pintade, elle est passée de 3 000 FCFA à 5000 FCFA voire 6000 FCFA l’unité. Cette situation n’était pas du tout favorable aux consommateurs surtout avec la Covid 19 qui a porté un coût dur à l’économie du pays.
Cette année, la situation est stable. Les prix des poulets et pintades sont pour le moment abordables. Pour Monsieur Amadou Idrissa commerçant grossiste et détaillant de volailles au marché de Dar Es Salam, les prix sont plus abordables cette année. « Cette année, il y’a beaucoup de volailles sur le marché et d’autres sont en cours de commandes. Le prix d’un poulet varie de 2000 FCFA à plus et celui de la pintade de 3000 FCFA à plus. On remercie le bon Dieu et on espère que ces prix se maintiennent jusqu’à la fin de ce Mois béni de Ramadan » souhait-t-il.
Madame Aïcha, une cliente nous donne son point de vue : « On ne se plaint pas des prix de la volaille cette année mais reste à savoir s’ils seront maintenus jusqu’au de la fin de la fête de Ramadan ».
Quoiqu’il en soit, le constat est là, le marché de la volaille est plutôt stable en comparaison aux années antérieures. Selon quelques opinions, avec l’émergence des entreprises de ventes de volailles traitées, vendues à moindre coût et le flux de l’envahissement des marchés par la volaille venue des pays voisin, le prix restera stable cette année.
Face à cette situation de spéculation des prix des produits de première nécessité, le gouvernement doit prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin de protéger les consommateurs contre la cherté des prix. Les prochains jours d’avant la fête, nous édifieront davantage sur l’évolution des prix.
ABDOUL AZIZ Mamane Salifou/RENJED
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