Les écoles privées au Niger: Un casse-tête pour certains parents d’élèves.
Au Niger, les conditions d’études et la persistance des grèves dans les établissements publics contraignent beaucoup de parents à inscrire leurs enfants dans des établissements privés. Cela n’est pas sans conséquences pour ceux-ci qui consacrent la majeure partie de leurs revenus dans le payement des frais de scolarité.
Dans les grandes villes nigériennes, les parents favorisent l’enseignement dans les écoles privées au détriment des écoles publiques. Cela s’explique par plusieurs facteurs. Ainsi, l’argument le plus avancé par les parents d’élèves est le respect strict de l’exécution des programmes scolaires dans les écoles privées contrairement aux écoles publiques où les grèves sont fréquentes. Aussi, dans les écoles privées, il y’a plus de rigueur et discipline que dans les écoles publiques.
Par ailleurs, le retour vers ces écoles privées engendre de nombreux impacts sur le revenu des parents. En effet, Ceux-ci sont confrontés à des dépenses exorbitantes liées aux frais de scolarités, à l’achat des uniformes scolaires mais aussi à des charges relatives à l’achat des fournitures scolaires. Aussi, dans beaucoup de cas, les parents sont contraints de trouver des moyens de déplacement pour les enfants qui requière souvent des abonnements-taxi ou l’achat d’engins motorisés pour ceux-ci.
Au vue de toutes ces dépenses, il n’est pas étonnant de voir des chefs de familles user de moyens frauduleux pour supporter les coûts liés à la scolarité de leurs enfants. C’est pourquoi, il est important de redorer l’image du système éducatif au Niger et particulièrement l’enseignement public afin que tous les fils et filles du pays accèdent à une éducation de qualité et à moindre coûts.
Adamou Mariam/RENJED
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