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Préparatifs de la fête de tabaski : Le marché des moutons bat son plein à Niamey. - RENJED NIGER

Préparatifs de la fête de tabaski : Le marché des moutons bat son plein à Niamey.

 Préparatifs de la fête de tabaski : Le marché des moutons bat son plein à Niamey.

A quelques jours de la fête de l’Aïd Kébir, les rues et les points de vente à Niamey sont abondés par des moutons. Cette fête est célébrée chaque année par la Oummah islamique. Les musulmans qui ont les moyens vont procéder à l’immolation d’un ou de plusieurs moutons conformément aux préceptes de l’Islam. Une sortie nous a conduit à un point de vente situé dans le quartier Riyad de Niamey pour avoir une estimation des prix.

Au bord du goudron, dans un espace aéré sont attachés plusieurs ruminants. Il s’agit notamment des moutons et des chèvres. Cette année, les prix des moutons connaissent une flambée comparativement à l’année dernière. Hamed Harouna, exerce cette activité depuis cinq ans. Les animaux sont en provenance de plusieurs localités à savoir Youri, Makalondi, Guemé etc. En dépit de la disponibilité des moutons, les prix ne sont pas abordables cette année selon certains acheteurs. En effet, pour pouvoir disposer d’un bon mouton pour la tabaski il faut débrousser au minimum 80.000 voire 300 000 francs CFA. « Les prix des moutons ne font que de grimper. Comme nous pouvons le constater par le passé, les moutons n’étaient pas aussi chers mais aujourd’hui compte tenu de plusieurs raisons, ils ne sont pas à la portée de n’importe qui », nous confie un client du nom de Soumana.D’après Hamed Harouna, cette cherté s’explique du fait que les moutons et autres bêtes qui sont autorisées à être sacrifiés viennent essentiellement des zones insécurisées notamment la région de Tillabéry. « Vous savez cette partie est frappée par l’insécurité et a cause des attaques nous ne disposons plus suffisamment d’animaux car, certaines sources d’approvisionnement ne sont plus accessibles. Aussi, faut-il ajouter, c’est auprès de ces fournisseurs que cette flambée est observée » a-t-il expliqué. Cette situation entraine une rareté de clients sur le marché. « Dans la journée nous arrivions à vendre deux à trois moutons avec peu de bénéfice », affirme un revendeur.Face à ce flambé de prix qui est dû, selon les revendeurs, à l’insecurité de certaines zones de provenance des moutons, l’Etat doit assurer la sécurité des transporteurs des moutons à travers par exemple des convois de protection afin de permettre à la population de pouvoir procurer des moutons.

Mounkaila Boubacar Hassan /RENJED