Sommet Afrique-France : Les africains sont-ils satisfait de leurs représentants jeunes ?

Le 08 Octobre 2021, les populations africaines et celles des autres continents ont suivi en directe et avec beaucoup d’attentes de Montpellier en France le Sommet Afrique-France initié par le Président français Emmanuel Macron. Un sommet qui a vu la participation de centaine des jeunes africains de la société civile et de la France.

Des millions d’Africains se sont câblé ce jour sur les chaines nationales et internationales et les réseaux sociaux pour écouter toutes les vérités de la jeunesse sur la situation des relations entre ce vaste continent de plus de 30 Millions de Kilomètres carrés et la France, un pays seulement de 549 087 kilomètres carrés. Au lieu d’écouter les Chefs d’Etat qui n’arrivent pas à satisfaire les africains dans leurs positions face à ce pays, ce forma vise plutôt à écouter la jeunesse africaine et d’ailleurs sur les questions de relation Afrique-France.
Ici au Niger, les nigériens étaient restés sur leur soif. Un découragement et une déception totale que leur avaient livrés leurs représentants. Dans les bureaux, les Fadas et sur les réseaux sociaux, c’est le sujet qui anime la toile. Le Président du Conseil National de la Jeunesse en dépassement de mandat normal a été sérieusement indexé et les autres représentants du Niger pour ce silence intolérable de la partie nigérienne (sensé représenter le Niger) au vu des difficultés énormes qui vive le Niger notamment sur le plan de relations Niger-France, de coopération dans la gestion de l’insécurité au Sahel, de l’aide conditionnelle au développement, des exploitations des ressources naturelles etc.
La partie nigérienne devrait à tout pris créer les conditions pour imposer leur mot à dire au cour de cette occasion où chaque représentant veut faire écouter et imposer les points de vue de la jeunesse de son pays et du continent en général. Cet état de fait, remet en cause la question de choix de ceux qui doivent représenter le Niger dans des circonstances pareilles où il faut imposer le point de vu de son pays. Malheureusement, les ‘’ambassadeurs’’ (entre griffe) du Niger n’ont pas été des ambassadeurs mais des simples observateurs à l’instar de ceux qui n’ont pas eu l’occasion d’y participer. Selon plusieurs nigériens, les représentants du Niger ont failli à leur mission même si on dira que la prise de paroles était sélective. Comme le dis un adage, « la liberté ne se donne pas, elle s’arrache ».
Cela remet aussi en question la question du choix des hommes qu’il faut à la place qu’il faut pour le boulot demandé et souhaité dans notre pays.

Mohamed Ibrahim/RENJED